|
Le
trophée Jules Rimet bénéficia d'une escorte digne d'un
grand Chef d'Etat.
Ce fut le Mexique qui fut désigné le 8 octobre 1964 comme le pays organisateur de la IX ème Coupe du Monde de football. Comme pour les éditions précédentes, 16 pays parmi 70 engagés (nouveau record) eurent le privilège de disputer la phase finale du Mondial. Comme d'habitude, le premier tour était composé de quatre groupes de quatres équipes qui se rencontraient suivant le style d'un mini championnat. Les deux premiers étant qualifiés pour les quarts de finale. Un nouveau point de règlement extrêmement important allait entrer en compte et modifier l'histoire du jeu. Depuis 1967, l'office de gestion des règles du Jeu Universel, l'International Board, autorisait le remplacement de deux joueurs à n'importe quel moment du match. C'était révolutionnaire. Il suffisait pour l'entraineur d'une équipe de signaler à l'arbitre ses intentions de changements. Il avait le choix parmi cinq joueurs se tenant à proximité de la ligne de touche. Avant d'analyser les forces en présence, il fallait signaler l'élimination de sélections de prestige.
L'éternel
Roi Pelé.
Le Portugal, troisième en 1966, la Hongrie, l'Argentine, la France, l'Espagne, la Yougoslavie, l'Ecosse et les Pays-Bas étaient restées sur le carreau. Malgré un groupe qualificatif facile (les tricolores étaient tête de série...), Les Bleus s'enlisèrent face à la Norvège et la Suède. Le 6 novembre 1968 restera une des dates les plus noires de l'histoire du football français. La Norvège venant s'imposer à Strasbourg 0-1 ! Les scandinaves étaient une des plus faibles équipes du continent mais les français étaient très contractés par l'enjeu. Décidément, la période noire, très noire même, était loin d'être terminée. Les favoris de ce Mondial était pratiquement les même quatre années auparant. L'Angleterre défendait son titre, la R.F.A. était très solide, la surprenante Italie venait avec de très grosses ambitions. Et le Brésil ? Pelé avait menacé de ne plus disputer de Coupe du Monde après les agressions perpétuées sur lui pendant la World Cup 66. Il serait bien là pendant ce Mondial. Le Brésil possédait une nouvelle ligne d'attaque prodigieuse, mise sur pied par le nouvel entraineur, un certain... Mario Zagallo. Enfin, le dernier favori était la Celeste qui présentait un groupe solide et homogène, très difficile à manoeuvrer. Une dernière annecdote (si l'on peut dire...) vint ponctuer les éliminatoires. Le Savador se qualifia au dépend de son rival du Honduras. Ceci provoqua la guerre entre les deux pays !!! Quand la bétise humaine s'en mèle... Les groupes du premier tour donnait un visage attrayant à l'épreuve :
Poule I :
Mexique - U.R.S.S. - Belgique - Salvador ;
Poule II : Uruguay - Italie
- Suède - Israël ;
Poule III : Brésil
- Angleterre - Tchécoslovaquie - Roumanie ;
Poule IV : Pérou -
R.F.A. - Bulgarie - Maroc.
Le
grand italien Sandro Mazzola.
Avant le début de la compétition, les européens avaient émis de sérieux doutes sur l'aptitude du Mexique à organiser une telle épreuve. Ces inquiétudes allaient être levées rapidement. Il fallait se souvenir que le Mexique avait organisé les Jeux Olympiques deux ans plus tôt. Et après le tristounet Mondial anglais, tout le monde souhaitait voir du beau jeu. Surtout que tous les matchs étaient retransmis en direct à la télévision via le satellite, une révolution pour l'époque. Pourtant, le premier match faisait craindre le pire. Pour le match d'ouverture, dans le magnifique stade Aztèque de Mexico, le Mexique et l'U.R.S.S. firent un prudent match nul (0-0). Cela n'augurait rien de bon pour la suite. Pourtant, les occasions n'avaient pas manqué mais le public souhaitait voir des buts et surtout la victoire de ses favoris. Le match suivant ne fut pas mieux pour les spectateurs malgré les buts ponctuant la victoire de la Belgique (3-0) sur le (très) faible Salvador. Les pauvres salvadoriens n'étaient pas au bout de leur peine face aux locaux. Et pourtant, ils firent longtemps illusion en menaçant les buts mexicains. Il fallut un coup de pouce de l'arbitre pour permettre aux mexicains d'ouvrir le score. Le but n'était pas du tout valable (deux hors-jeux, touche faite par l'adversaire et temps largement écoulé). Le Salvador ne s'en remettrait jamais. Il coula littérallement (4-0). De leur côté, les belges allaient apprendre à leur dépend qu'il valait mieux convertir ses occasions. Après trois sauvetages concécutifs sur la même action, les soviétiques menèrent une contre attaque cinglante qui fit mouche ! Et voilà comment la Belgique se retrouvait mené 0-1 alors qu'elle devait justement mené 1-0 sur la même minute de jeu. Cela changea toute la physionnomie de la rencontre puisque les russes firent la différence et les belges furent submergés 4-1. De ce facile succès, l'entraineur soviétique fit tourner son effectif face au modeste Salvador. Les russes ne l'emportèrent que 2-0. Peu glorieux d'avoir sous-estimé son adversaire d'un jour. Quand aux belges, s'ils voulaient se qualifier, ils leur fallaient battre le Mexique, chez lui. Mission impossible (si si Jim !). Le Mecique dominait la rencontre et la Belgique résista courageusement. Malheureusement, l'arbitrage à la maison devait de nouveau frapper le monde du football. Visiblement perturbé par l'ambiance locale, l'arbitre argentin, M. Coerezza, siffla un de ces pénalty qui appartenait à la famille des scandales. Le pénalty était tellement énorme que même le public tout acquis à la cause (normal !) du Mexique ne broncha pas. Et ce fut dans un silence incroyable qu'il fut transformé. Les belges étaient lésés et ils ne purent rien faire malgré toute leur bonne volonté. Ce que fut choquant, c'était le fait que ce coup du sort intervenait à un quart d'heure de la fin du match et que ce fut le seul et unique but de la rencontre. Visiblement, pour l'intérêt de l'épreuve, il fallait que le pays organisateur soit présent pour les quarts de finale. Ce fut donc le cas puisque le Mexique, accompagné par une solide formation soviétique accédait au tour suivant. Honnètement la Belgique malgré tout son courage n'était plus que l'ombre de l'équipe qui avait si brillé au cours des éliminatoires (ils avaient sorti les yougoslaves et les espagnols...). Le groupe suivant allait être rachitique en buts.
La poule II possédait l'Uruguay et l'Italie toutes deux doubles championnes du monde. Les sud-américains avaient mal vieilli. Ils avaient laissé tomber leur jeu chatoyant qui avait leur renommé à travers la planète. Comme les transalpins, ils pratiquaient un jeu basé sur la défense et axé sur le béton. Cela se vérifiait dès le premier match face à Israël. Ces derniers résisteront courageusement à l'impitoyable domination sud-américaine se traduisant par un petit 2-0. L'Italie et son légendaire Catenaccio allait commencer à sévir. Leurs premières victimes furent les suédois bien malchanceux avec la toile magistrale de leur gardien. Sans quoi, ils auraient obtenu le nul qu'ils cherchaient. Mais la Squadra Azurra très réaliste marqua ce fameux but si important pour la suite de leur aventure. Victoire donc de 1-0. Leur match suivant fut vraiment très décevant et ennuyeux face à la Céleste. Pourtant, l'affiche sur le papier était alléchante. Pensez donc, quatre titres de Champions du Monde sur le terrain. Le béton des deux équipes s'annihila et il se solda par un tristounet 0-0. Les israéliens et les suédois allaient de leur côté se neutraliser dans tous les sens du terme (1-1). Ce résultat allait les éliminer tous les deux. Un navrant record allait entâcher le match. Celui de l'affluence. Seulement 3.000 personnes y assisteront. Record historique pour un match de Coupe du Monde. L'éternelle Italia ira ensuite chercher un nul face à Israël (0-0) alors que les uruguayens se firent surprendre par les suédois (1-0). Ce ne fut qu'au goal average que les sud-américains ne durent leur salut. Les italiens se qualifièrent en n'ayant marqué qu'un seul but en trois matchs !!! Heureusement que la poule suivante allait rattraper ce triste groupe II.
Le
capitaine de l'équipe d'Angleterre, Bobby Moore.
Le groupe III était relevé puisqu'il comptait dans ses rangs le Champion sortant, l'Angleterre, les doubles Champions du Monde brésiliens. La Tchécoslovaquie et la Roumanie ne semblaient pas capable de venir troubler ces deux équipes. Une affaire allait venir assombrir la préparation de la sélection britannique. Lors de leur escale en Colombie (via le Mexique...), le capitaine Bobby Moore fut accuser du vol d'un collier. Il fut emprisonné et l'affaire devint diplomatique. Etait-ce vrai ou un coup monté par les sud-américains pour se venger du traitement de faveur subit pendant la World Cup 1966 ? Il s'avera en fait que les témoignages accablant Moore étaient douteux. Il put rejoindre son équipe partie à Mexico lavé de tout soupçon. C'était délirant. Les anglais purent commencer leur tournoi face à la Roumanie. Les joueurs des Carpates cherchaient visiblement le point du nul. Recrequevillés en défense, ces derniers attendaient sagement en défense les attaques stériles et stéréotypées des anglais qui manquaient vraiment d'imagination dans la construction du jeu. De plus, les roumains jouaient dur et, ce ne fut qu'après un petit miracle que les anglais purent l'emporter par la plus petite des marges (1-0). Devant un public très hostile à leur égard, les britanniques avaient fait l'essentiel. Gagner. Le match des deux autres adversaires de la poule donna lieu à un formidable spectable. Brésil - Tchécoslovaquie, un parfum de revanche de la finale de 1962. Pelé était au sommet de son art immense. Les tchèques avaient bien résisté un mi-temps (1-1), mal la furia cariocas se mit en route et Pelé marqua un but, fut à l'origine de deux autres. 4-1. Bilan très lourd à la fin du match pour la Tchécoslovaquie qui ne méritait pas cela. Il fallait aussi signaler ce coup de génie de Pelé. Il appartenait vraimenqt à cette catégorie de footballeurs qui voyaient tout avant le commun des mortels. Il intervint à la fin de la première période. Le brésilien vit le gardien tchèque Viktor avancé. Il tenta un lob de plus de 50 mètres, c'est à dire, du milieu du terrain. Battu, le gardien fut soulagé de constater que la balle avait seulement frolé son montant droit. C'était un geste osé car Pelé fut le premier joueur de l'histoire à tenter ce geste insensé. En plus, le tenter en phase finale de Coupe du Monde...C'était du génie à l'état pur. Cette brillante sélection tchécoslovaque n'allait pas s'en remettre. Elle perdit le match suivant face à de toujours roumains prudents qui profitèrent de la fragilité psychologique de leur adversaire. 2-1 pour la Roumanie qui éliminait la Tchécoslovaquie. Dans l'autre rencontre, c'était le combat des chefs. Le Brésil s'opposait à l'Angleterre. Le match fut là aussi de toute beaute. A l'aube du coup de sifflet, les deux formations se craignaient. Et il y eut un nouvel exploit de Pelé. Sur un centre de son coéquipier Jairzinho, Pelé eut une détente hors du commun et il frappa le ballon de la tête avec une rare violence et une remarquable précision. Le gardien Gordon Banks eut un de ces réflexes qui écrivent l'histoire de la Coupe du Monde. Un des arrêts les plus célèbres de l'histoire du Jeu Universel. Ce fut finalement le Brésil qui s'imposa 1-0 au terme d'un match de haute lutte et d'un niveau exceptionnel. Déjà qualifiés, ce fut en toute décontraction que les sud-américains abordèrent leur dernier match face à une sélection roumaine vraiment à la limite de la régularité. Finalement, le Brésil s'imposa de justesse 3-2 malgré une nette emprise sur son adversaire. Il restait un seul match pour s'assurer de la participation des anglais pour le second tour. Les britanniques jouaient gros car en cas de défaite par plus d'un but décart, c'était le retour à Londres. Par conséquent, ils s'appliquèrent à jouer très prudemment et le match fut médiocre en qualité. De plus, il faisait chaud et le public était encore très hostile à l'Angleterre. Touché mentalement, on l'a dit, les tchécoslovaques ne purent élevés les débats. Ils s'inclinèrent sur pénalty. 1-0 pour l'Angleterre qui se qualifiait ainsi avec le Brésil. Ils leur restaient à connaître leurs adversaires respectifs qui sortiraient du groupe IV.
|
|
|
|
|
|
|
Une légendaire action de Pelé
face à la Tchécoslovaquie. A noter que ce dernier ne toucha le
ballon que pour tirer au but.
Le ballon frolera le poteau gauche des buts
tchécoslovaques. Une action hallucinante et du pur génie !
A la surprise générale, ce groupe fut le plus prolifique en buts. La première surprise fut la victoire du Pérou sur la Bulgarie. Les péruviens avaient tout de même éliminé les argentins aux cours des éliminatoires du Mondial. Les sud-américains jouaient un football chatoyant. Leur entraineur y était pour beaucoup. Son nom était Didi, un des héros du Brésil de 1958 et 1962. Le Pérou remporta ce face par 3-2 alors que la Bulgarie menait 0-2. Le grand favori du groupe, en l'occurrence la République Fédérale Allemande, allait connaître des soucis face au premier représentant de l'Afrique, le Maroc. Pour avoir sous-estimé son adversaire, les allemands courirent après le score, mené 0-1 qu'ils étaient pendant plus d'une heure. Comme d'habitude avec eux, ils firent la différence grâce à leur physique. Grâce aussi au talent de deux grands buteurs, Gerd Muller qui commençait déjà à sévir dans les surfaces et Seeler qui disputait sa quatrième et dernière phase finale (58, 62, 66, 70). (Ce grand joueur ne fut jamais sacré puisqu'il apparu entre les deux premiers titres mondiaux des allemands, 54 et 74. Pas de chance...). Les allemands enchainèrent par une sévère victoire sur des bulgares complètement à la rue. 5-2. Muller et Seeler s'en donnant à coeur joie. Les germaniques se qualifiaient ainsi dès le second match, prouvant par là même que leur premier match avait été un incident de parcours et qu'ils fallaient compter sur eux pour la suite de la compétition. Les péruviens les rejoignirent également après leur victoire dur les marocains. 3-0. C'était dur pour les marocains tant les péruviens étaient passé au travers de leur match, visiblement contracté par l'enjeu. Les deux dernières rencontre furent jouer pour du beurre. Déjà éliminés, les marocains et les bulgares se neutralisèrent 1-1. Il ne restait plus qu'à connaître les positions des deux qualifiés qui s'affrontaient. Les allemands firent une démonstration de jeu offensif et les pauvres péruviens furent laminés. 3-1. Muller s'offrant un hat trick parfait. Trois buts consécutifs. Du grand art. Il avait déjà inscrit 7 buts en trois matchs. Pas mal ! Ainsi, les quarts de finale étaient connus :
U.R.S.S. -
Uruguay ;
Italie
- Mexique ;
Brésil
- Pérou ;
R.F.A. - Angleterre.
Le premier quart allait être un match dur. Les soviétiques débordèrent rapidement les uruguayens pendant toute la première période. La réponse sud-américaine fut la violence. Des fautes à répétition qui hachaient le jeu et que l'arbitre sifflait à outrance. Malgré cela, il fassait le jeu de l'Uruguay qui se replaçait en défense, traquillement. Il aurait été plus judicieux de mettre des cartons. La seconde mit-temps vit la Celeste dominer les débats. Rien de passionnant en fait. Si cette dernière n'avait pas joué contre nature, elle ne se serait pas contrainte à jouer une prolongation et surtout à pourrir le match. Il fallut attendre la 119 ème minute (il était temps !) pour voir l'Uruguay marque le seul but du match, synonyme de qualification. C'était très bien mais néanmoins, le but fut entâché par une irrégularité puisque le ballon avait franchi la ligne de but mais avait le centre en retrait, le ballon était au prélable sorti des limites du terrain. Les soviétiques protestèrent mais les arbitres ne l'avaient pas vu. Le ralenti permettait maintenant de voir que le ballon était bel et bien sorti du champ de jeu. Mais l'arbitre ne disposait (et ne dispose toujours) pas de ce moyen de contrôle moderne. Ce fut bien regrêtable pour le soviétiques mais l'Uruguay s'imposa 1-0. Si ce match n'avait guère passionné les mexicains, c'était par ce que leur équipe disputait leur rencontre à la même heure.
Le Mexique était rivé devant son poste de télévision pour suivre sa sélection nationale qui se mesurait à la Squadra Azzura. Le moral transalpin était revenu. Le président de la fédération italienne obligea le sélectionneur à aligner leur Ballon d'Or. Gianni Rivera était de retour sur la pelouse après un demi match au premier tour. Le sélectionneur transalpin ne le portait pas dans son coeur. Tout allait changer. Pourtant, le Mexique s'engagea à fond dans la bataille devant un public fanatisé et hostile pour les italiens, conspués à chaque ballon touché par eux. Et ce fut logiquement que le Mexique ouvrit la marque dans une ambiance indescriptible. Et ce fut un miracle que la Squadra Azzura égalise sur un coup du sort. Un tir d'un attaquant italien fut contré par un défenseur mexicain qui propulsa le ballon au fond de ses propres buts. Ai ! Qel malhor ! L'Italie fut toute heureuse de parvenir à la mi-temps sur cette marque de un but partout. Le scénario du film changea du tout au tout. Gianni Rivera effectua sa grande rentrée. Le Mexique plia et rompa littérallement sous les coups de génie du stratège italien qui transfigura son équipe. La Squadra était passée du catenaccio à une équipe offensive. Rivera marqua un but et offrit sur un plateau deux autres buts à son compère Riva. 4 buts à 1. Les transalpins avaient impressionné en seconde mi-temps par leur jeu offensif très alerte. Ils étaient en demi. Le match suivant était très attendu par les sud-américains.
En fait, ce match était un derbi entre le géant brésilien et le petit Pérou. Ce dernier fut trop nerveux à l'entame de la rencontre. L'enjeu certainement. Le Brésil fit la différence dès le premier quart d'heure, grâce notamment à deux grossières erreurs défensives des péruviens. 2-0 déjà ! Nullement découragé, ces derniers jouaient cranement leur chance à fond avec leur jeu chatoyant et précis. Le jeu était d'ailleurs très agréable à contempler puisque les deux équipes jouaient tout pour l'attaque dans un formidable état d'esprit et de respect de l'adversaire. Une course poursuite s'engagea alors. Le Pérou revint à 1-2 mais le grand Pelé offrit le troisième but cariocas sur un plateau à son avant centre. 3-1. Le Pérou revint de nouveau à un but d'écart à la suite d'une action magistrale ponctué par une superbe reprise de volée (2-3). Le Brésil eut le mot de la fin en ajoutant un quatrième but. 4-2. Le Pérou était éliminé de la compétition mais il sortait grandi de l'épreuve car il avait tenu la dragée hauteur aux maîtres brésiliens qui poursuivait leur route. Il restait un dernier quart de finale à disputer et celui-ci était attendu par l'Europe.
Finale Italie - Brésil. Pelé mystifiant un italien. Regardez où se trouve le ballon par rapport au Roi.
C'était ni plus ni moins la revanche de la finale de la dernière Coupe du Monde. L'Angleterre, le champion sortant affrontait la R.F.A. son malheureux finaliste. Cette dernière n'avait pas oublié le déroulement de la finale de 1966. Elle lui restait au travers de la gorge. On l'avait lésé pensait-elle à juste titre. Ce match entre européens fut magnifique. Les deux formations se respectaient et se montraient prudentes. Au fur et à mesure de l'avancée du match, les anglais se montrèrent plus entreprenant et ils prirent le match à leur compte. Et ce fut logiquement qu'ils concrétisèrent leur domination par deux buts marqués Mullery et Peters. Sous l'impulsion de son chef d'orchestre, Bobby Moore, les britanniques semblaient assurés d'un succès facile après 51 minutes de jeu. C'était sans compter sur le formidable rush des allemands. Leur finish devenait légendaire. Le sélectionneur anglais Alf Ramsey (celui qui traita les argentins d'animaux...) allait leur donner un coup de pouce. Pensant que c'était joué, il sortit son stratège à la surprise générale. Le subtile et malin sélectionneur allemand, Helmut Schoen, abattait ses cartes. Il faisait rentrer un joueur frais, en l'occurrence Grabowski, qui se révèlera décisif. Sous son influence, Beckenbauer qui évoluait très avancé, marqua le but de la révolte. Le comble de la malchance pour les anglais avait été le renoncement pour maladie de son légendaire gardien Gordon Banks. Son remplaçant d'un jour fut mal inspiré sur ce but allemand. C'était le début de la fin pour l'Angleterre. Le match venait totalement de basculer. Le vieux briscard qu'était Uwe Seeler égalisa sur un astucieux lob auquel le gardien anglais eut là encore sa part de responsabilité. 2-2. Les allemands étaient revenus à hauteur des anglais. Il fallait jouer les prolongations. Le physique et mental germanique firent la différence. Et ce fut à la 109 ème minute que les germaniques enfoncèrent le clou sur une superbe reprise de volée de l'inévitable Gerd Muller. Le "bombardier" avait encore frapper. L'Angleterre était à genoux. Elle venait de perdre sa couronne mondiale. Quand à l'Allemagne Fédérable, elle parvenait en demi.
Ces demi-finales s'annonçaient donc somptueuses puisqu'elles donnaient l'opportunité de deux beaux derbis :
Italie
- R.F.A. ;
Brésil
- Uruguay ;
Un duel sud-américain et un duel européen. Quoi qu'il puisse se passer, la finale opposerait un représentant des deux continents pour la suprémation mondiale. La particularité du dernier carré était la présence de trois doubles vainqueurs (Italie, Uruguay, Brésil) et d'un vainqueur simple (R.F.A.).
R.F.A.
- Italie, un des plus grands matchs de l'histoire.
Le défenseur germanique,
(un certain) Bertie Vogts affrontant le transalpin Gigi Riva, un élégant
attaquant de classe
Le match entre européens de l'ouest allait donner lieu à un spectacle rarement atteint à ce niveau de la compétition. Cette demi-finale appartiendrait à l'histoire du football tant les coups de théatre furent nombreux. Ce fut dès le début du match que les italiens exercèrent leur emprise sur le ballon. Boninsegna ouvra la marque dès la 7 ème minute de jeu. Dès lors, le verrou se mit en place. Les italiens étaient les maîtres du cassement de rythme. Les allemands, lourds et empruntés, avaient eu du mal à digérer les prolongations du match précédent face aux britanniques. Les italiens se montrèrent les plus dangereux pendant toute la première période. Du retour des vestiaires, les allemands de l'ouest allaient subitement change du tout au tout la physionomie du jeu. Ils étaient menés et devaient par conséquent absolument attaquer pour revenir au tableau d'affichage. Les italiens ne pouvaient plus contrôler les débats tant les allemands avaient appuyé sur l'accélérateur. Les vagues allemandes se succédaient mais comme d'habitude la défense italienne était en béton armé. Et l'impensable se produisit. Dans les arrêts de jeu et au cours de l'ultime attaque allemande, Grabowski parvint à déborder la défense transalpine. Il centra devant le but. Les défenseurs italiens ne purent repousser le ballon qui filait juste devant la ligne de but. Muller ne put toucher le ballon non plus, mais son compère Schnellinger avait bien suivi et il s'empressa de propulser le ballon dans les buts vides. 1-1. Egalisation ! Les allemands avaient encore réussi à revenir et à pousser leurs adversaires à de nouvelles prolongations. Décidément, ils étaient incroyables ces allemands. Un autre coup de théatre survint. Il devait par la suite alimenter la légende de la Coupe du Monde. Frank Beckenbauer s'était blessé à la fin du temps réglementaire. Et comme le sélectionneur allemand avait déjà procédé à ses deux changement, Beckenbauer dût rester sur le terrain. Il allait évoluer avec une luxation de l'épaule. Manifestement, son bandage en écharpe le gênait. Cela ne l'empêcha pas de disputer toute la durée des prolongations avec un courage exemplaire. Depuis la seconde période, le match avait changé d'âme. Les allemands continuaient à se créer de très nombreuses occasions. Sur l'une d'elles, ils prirent l'avantage pour la première fois depuis le début de la rencontre. Toujours à l'affut et bien placé, Muller avait encore frappé. La défense italienne avait mal négocié un corner et Muller avait surgit. On jouait la 94 ème minute. Les transalpins n'avaient plus le choix. Ils leur fallaient attaquer à leur tour. Sur un coup franc tiré par Rivera, la défense allemande ne peut elle non plus repousser correctement la balle et Burgnich (pas courant comme nom pour un italien...) fusilla Maïer. 2-2 à la 98 ème minute. On pensait avoir tout vu ? Et bien non ! 103 ème minute, Boninsegna servit Riva qui fila au but en contre attaque. Il s'en alla battre Maïer. 3-2 pour l'Italie qui venait de reprendre l'avantage. La (très) courte mi-temps arriva. On jouait la 110 ème minute lorsque Muller (décidément) égalisa d'une remarquable tête plongeante. 3-3. Sur l'engagement, les italiens démarquèrent Boninsegna qui se lança seul sur l'aile gauche allemande. Malgré l'intervention des défenseurs allemands, il parvint à centrer parfaitement au point de pénalty où surgit Gianni Rivera qui ne laissa pas un soupçon de chance à Sepp Maïer. 4-3 pour la Squadra Azzura !!! Cette fois, c'était fini car l'Allemagne n'avait plus la force de repartir à l'assaut des buts transalpins. Après un telle débauche d'énergie et deux prolongations en deux matchs, ils étaient au bout du rouleau nos voisins germaniques. L'Italie accédait à la finale 32 ans après sa dernière victoire. Il ne lui restait plus qu'à connaître son illustre adversaire.
Finale
1970. Affrontement au sommet entre deux immenses joueurs, Pelé et Gigi
Riva.
La rencontre entre les deux géants du continent sud-américain était parfumé d'une odeur de revanche (et encore une !). Les brésiliens n'avaient pas oublié que 20 ans plus tôt, les uruguayens les avaient privé, chez eux, d'un titre qui leur était promis. Quand aux uruguayens, ils se voyaient bien gagner le Mundial après 1930 et 1950, pourquoi pas 1970 ? Par contre, la Céleste de Mexico 70 était loin de valoir ses glorieuses devancières. Dès l'entame du match, elle continait de jouer ce football dur et violent, qui hachait le jeu et énervait les joueurs adverses... et le public. Fébrile le Brésil, le mot était faible. Les brésiliens n'arrivaient pas réciter leur (leçon de) football si agréable à regarder mais si efficace. A chaque fois que l'on leur proposait ce type de jeu dur, les cariocas balbutiaient leur football. Choutés ou chloroformés ils étaient les artistes au maillot jaune et vert. Une terrible erreur défensive permis au stratège uruguayen Cubilla de marquer à la 18 ème minute. Il ponctuait ainsi une emprise totale du jeu par la Céleste. C'était terrible ce qui arrivait aux brésiliens. Ce ne fut que dans les ultimes arrêts de jeu de cette première période qu'ils égalisèrent par Clodoaldo. Du retour des vestiaires, le Roi Pelé prit les choses en main et le Brésil joua différement. Mais il fallut attendre la 75 ème minute pour voir la Selecao prendre (enfin) l'avantage par Jaïrzinho. Pelé fut descendu en pleine surface de réparation après avoir mystifié trois défenseurs. L'arbitre espagnol n'accorda pas le pénalty. Il faut dire que ce dernier n'était pas trop inspiré ce jour là. Certes, il sanctionnait les très (trop) nombreuses fautes de la Céleste mais il aurait dû sanctionner plus sévèrement les joueurs. Le but de la délivrance arriva à la dernière minute du match suite à un caviar de Pelé qui offrit véritablement le but à son compère Rivelino. 3-1. Le Brésil tenait sa revanche de 1950. Pelé avait illuminé la seconde période par son génie sans borne. Toujours au service de la collectivité, il avait néanmois réussi un exploit fabuleux sur une action pendant la rencontre. Bien servit par Jaïrzinho, Pelé se présenta seul en contre attaque face au grand gardien uruguayen, un des meilleurs du monde. Sur l'action, Pelé n'avait toujours pas touché le ballon lorsqu'il arrivait sur le gardien à l'entrée de la surface de réparation. Dans un magnifique passement de jambes (et toujours sans toucher la balle), il prit à contre pied le gardien de la Céleste. Pelé partit à gauche et le ballon à droite du gardien. C'était un grand pont sans toucher le ballon. Après avoir contourner le gardien, Pelé se retrouva à droite des buts uruguayens. Il tira mais le ballon passa au ras du montant gauche, l'angle de tir étant trop fermé. Pour bien se rendre compte du génie de cette action, il faut la visionner afin de la décortiquer. C'était tout simplement du génie à l'état pur. Toujours est-il que le Brésil accédait à la finale. Ce serait une opposition de style entre les cariocas et les transalpins.
Encore
un immense joueur qui marqua l'histoire du football :
l'élégant
Franz Beckenbauer.
Mais, avant la grande finale se déroula la petite finale qui vit les allemands et les uruguayens s'affrontrer pour la troisième place. La Célecte joua enfin au football et l'on vit de remarquables actions se développer. Contrairement en demi-finales, les germaniques eurent beaucoup de veine. Il réussirent à marquer un but assez rapidement. Puis ils se contentèrent de laisser venir les sud-américains qui avaient abandonné également le jeu dur. Ils auraient tant mériter le gagner ce match les uruguayens, tant ils avaient accumulé les occasions de marquer. Mais ils avaient été si maladroit qu'ils n'avaient pu égaliser. L'Allemagne obtint finalement sa (courte) victoire et se classa troisième. Le vieux Uwe Seeler avait montré le chemin à de talentueux jeunes joueurs. Son heure sonnera quatre années plus tôt mais n'anticipons pas car il y a une finale à disputer et pas n'importe quelle finale. Brésil - Italie, SVP !!!
Finale
Brésil-Italie. Pelé ouvrant le score. Une tête devenue légende.
C'est le dimanche 21 juin (de l'an de grâce) 1970 que se disputa la grande finale de la IX ème Coupe du Monde de football. Le stade Aztèque de Mexico était tout acquis à la cause des brésiliens. Une donnée importante allait troubler le match. La pluie était tombé et le terrain était glissant. Cela allait avoir son importance. Le début du match montra le visage d'un Brésil prudent et emprunté. Les cariocas étaient gênés par le terrain glissant mais surtout par le béton italien. Les transalpins pratiquaient une défense dure et renforcée avec en plus un marquage individuel strict. Pelé avait un garde du corps à ses basques, Bertini. Les italiens ne se privaient pas de faire des fautes sous l'indulgence de l'arbitre est-allemand M. Gloeckner. Si bien que le jeu était haché (menu). Dès que les brésiliens se montraient insaisissables, les italiens les fauchaient. C'était plus simple. Il faudra attendre près d'une heure de jeu pour qu'enfin le diesel brésilienne soit bien chaud. Pourtant, dès la 17 ème minute, Pelé avait montré le chemin à ses coéquipiers en marquant un but d'anthologie. Sur un centre de Rivelino, Pelé saute plus haut que son vis à vis et, avec une détente phénoménale, il adressa un coup de tête magistral qui se logea dans le petit filet intérieur du gardien italien qui ne put qu'effleurer la balle du bout des gants. 1-0 pour le Brasil. Malheureusement, la défense cariocas n'était pas la sécurité sociale, c'est le moins que l'on puisse dire. A la 37 ème minute, une balle perdue parvint à Boninsegna qui se joua de la défense sud-américain pour marquer dans un but vide. 1-1. Les italiens y croyaient dur comme fer d'autant qu'une malédiction planait sur la finale de la Coupe du Monde. En effet, le pays ayant ouvert la marque avait toujours perdu la finale. Bizarre, non ?! Et, pendant tout le premier quart d'heure de la seconde période, le Brésil s'enlisa dans le marécage italien. Mais, il parvenait à permuter ses joueurs de mieux en mieux. Et puis le béton italien se fissura... On jouait la 66 ème minute lorsqu'à la suite d'un formidable mouvement collectif, Gerson se retrouva en bonne position à 20 mètres des buts transalpins. Il décocha un violent tir qui se logea dans le coin gauche du but. 2-1. Désormais, les italiens n'allaient plus voir la couleur du ballon. 71 ème minute. Coup franc pour le Brésil, tiré par Gerson vers Pelé qui détourna de la tête pour Jaïrzinho qui rata son tir... mais le ballon rentra tout de même. 3-1. Jaïrzinho se mit à genoux et remercia la Sainte Vierge. Ce geste très symbolique fera le tour du monde. Dès lors, la samba était à son paroxisme. Le meilleur était pour la fin. 87 ème minute. Après avoir mis un courant d'air à quatre défenseurs italiens, Clodoaldo transmit la ballon à Jaïrzinho qui vit Pelé bien placé à 20 mètres en face des buts transalpins. Dans un éclair de génie, le Roi devina sans l'avoir vu que son capitaine Carlos Alberto arrivait à toutes enjambés sur le flanc droit. Pelé temporise et, au moment idéal, le Roi du football lui transmit la balle. Lancé en pleine course, le capitaine déclencha un tir d'une rare puissante, un missile imparable pour n'importe quel gardien au monde. 4-1 !!! C'était du délire dans le stade Aztèque. Le triomphe absolu du beau jeu. Les scènes de joie étaient indescriptibles. Les Dieux du ballon rond étaient sacrés pour la troisième fois. Carlos Alberto reçu la Coupe du Monde Jules Rimet. La petite statuette était définitivement brésilienne. Edson Arantès di Nascimenton (dit Pelé) pouvait se retirer. A 30 ans, le plus grand sportif de tous les temps venait de remporter sa troisième Coupe du Monde en tant que joueur. C'est un record quasiment inégalable.
Le
capitaine brésilien, Carlos Alberto, brandissant la Coupe du Monde.
La meilleure équipe du monde avait gagné le Mondial mexicain. Cette épreuve resterait comme la plus aboutie de l'histoire du football. La plus belle. Le triomphe du jeu offensif, du beau jeu. De grands matchs mémorables avaient eu lieu. Le match du siècle, R.F.A. - Italie, Brésil - Angleterre, Angleterre - R.F.A. auquel il faut ajouter beaucoup de buts. Des buts grâce au Brésil (19) et à Gerd Muller (10). Pelé pouvait se retirer en pleine gloire. Il laisserait un vide immense.
Le
Brésil Champion du Monde 1970.
Debouts, de gauche à droite
: Carlos Alberto, Félix, Clodoaldo, Brito, Piazza, Everaldo.
Accroupis
: Jaïrzinho, Gerson, Tostao, Pelé, Rivelino.
70 pays engagés : 16 qualifiés :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
![]() |
|
PREMIER TOUR : (61 buts)
GROUPE 1 : (15 buts)
![]() |
- |
: 0 |
- 0 |
|
- |
: 3 |
- 0 |
![]() |
- |
: 4 |
- 1 |
|
- |
: 4 |
- 0 |
![]() |
- |
: 2 |
- 0 |
|
- |
: 1 |
- 0 |
Pl |
EQUIPE |
Pts |
J |
G |
N |
P |
p |
c |
Diff |
1 |
|
5 |
3 |
2 |
1 |
0 |
6 |
1 |
+5 |
2 |
|
5 |
3 |
2 |
1 |
0 |
5 |
0 |
+5 |
3 |
|
2 |
3 |
1 |
0 |
2 |
4 |
5 |
-1 |
4 |
|
0 |
3 |
0 |
0 |
3 |
0 |
9 |
-9 |
GROUPE 2 : (6 buts)
|
- |
: 2 |
- 0 |
|
- |
: 1 |
- 0 |
|
- |
: 0 |
- 0 |
|
- |
: 1 |
- 1 |
|
- |
: 1 |
- 0 |
|
- |
: 0 |
- 0 |
Pl |
EQUIPE |
Pts |
J |
G |
N |
P |
p |
c |
Diff |
1 |
|
4 |
3 |
1 |
2 |
0 |
1 |
0 |
+1 |
2 |
|
3 |
3 |
1 |
1 |
1 |
2 |
1 |
+1 |
3 |
|
3 |
3 |
1 |
1 |
1 |
2 |
2 |
0 |
4 |
|
2 |
3 |
0 |
2 |
1 |
1 |
3 |
-2 |
GROUPE 3 : (16 buts)
|
- |
: 1 |
- 0 |
|
- |
: 4 |
- 1 |
|
- |
: 2 |
- 1 |
|
- |
: 1 |
- 0 |
|
- |
: 3 |
- 2 |
|
- |
: 1 |
- 0 |
Pl |
EQUIPE |
Pts |
J |
G |
N |
P |
p |
c |
Diff |
1 |
|
6 |
3 |
3 |
0 |
0 |
8 |
3 |
+5 |
2 |
|
4 |
3 |
2 |
0 |
1 |
2 |
1 |
+1 |
3 |
|
2 |
3 |
1 |
0 |
2 |
4 |
5 |
-1 |
4 |
|
0 |
3 |
0 |
0 |
3 |
2 |
7 |
-5 |
GROUPE 4 : (24 buts)
|
- |
: 3 |
- 2 |
|
- |
: 2 |
- 1 |
|
- |
: 3 |
- 0 |
|
- |
: 5 |
- 2 |
|
- |
: 3 |
- 1 |
|
- |
: 1 |
- 1 |
Pl |
EQUIPE |
Pts |
J |
G |
N |
P |
p |
c |
Diff |
1 |
|
6 |
3 |
3 |
0 |
0 |
10 |
4 |
+6 |
2 |
|
4 |
3 |
2 |
0 |
1 |
7 |
5 |
+2 |
3 |
|
1 |
3 |
0 |
1 |
2 |
5 |
9 |
-4 |
4 |
|
1 |
3 |
0 |
1 |
2 |
2 |
6 |
-4 |
QUART DE FINALE : (17 buts)
|
- |
: 4 |
- 1 |
|
|
- |
: 4 |
- 2 |
|
|
- |
: 3 |
- 2 |
|
|
- |
: 1 |
- 0 |
AP 0-0 |
DEMI-FINALES : (11 buts)
|
- |
: 3 |
- 1 |
|
|
- |
: 4 |
- 3 |
AP 1-1 |
TROISIEME PLACE : (1 but)
|
- |
: 1 |
- 0 |
FINALE : (5 buts)
|
- |
: 4 |
- 1 |
FICHE TECHNIQUE |
|||||||
BRESIL b. ITALIE : 4 - 1 (1-1) |
|||||||
Lieu |
le 21 juin 1970 à Mexico (Mexique) |
||||||
Spectateurs |
107.000 |
|
|
|
|
|
|
Arbitrage |
M. Gloeckner |
(R.D.A.) |
|
|
|
|
|
Buts |
Brésil |
Pelé (17°) |
Gerson (66°) |
Jaïrzinho (71°) |
Carlos Alberto (97°) |
||
|
Italie |
Boninsegna (37°) |
|
|
|
|
|
Equipes |
Brésil |
Félix |
Carlos Alberto |
Brito |
Piazza |
Everaldo |
|
|
Everaldo |
Clodoaldo |
Gerson |
Jaïzinho |
Tostao |
Pelé |
Rivelino |
|
Italie |
Albertosi |
Burgnich |
Cera |
Rossato |
Facchetti |
Bertini |
|
(Juliano) |
Mazzola |
De Sisti |
Domenghini |
Boninsegna |
(Rivera) |
Riva |
|
|||
FELIX |
CARLOS ALBERTO |
PIAZZA |
BRITO |
EVERALDO |
CLODOALDO |
GERSON |
RIVELINO |
JAIRZINHO |
TOSTAO |
PELE (3) |
M. ANTONIO |
PAULO CESAR |
DARIO |
JOEL |
EVERALDO |
ADO |
LEAO |
MARCO ANTONIO |
FONTANA |
EDU |
BRITOS |
BALDOCHI |
ROBERTO |
ZE MARIA |
|
|
Entr : ZAGALLO (3) |
Légende :
Les
joueurs ayant disputé la Finale ;
les joueurs ayant disputé un ou plusieurs matchs
au cours de cette phase finale ;
les remplaçants n'ayant pas joué un seul
match au cours de ce Mondial.
PALMARES : |
Pl |
EQUIPE |
Pts |
J |
G |
N |
P |
p |
c |
Diff |
1 |
|
12 |
6 |
6 |
0 |
0 |
19 |
7 |
+12 |
2 |
|
8 |
6 |
3 |
2 |
1 |
10 |
8 |
+2 |
3 |
|
10 |
6 |
5 |
0 |
1 |
17 |
10 |
+7 |
4 |
|
5 |
6 |
2 |
1 |
3 |
4 |
5 |
-1 |
MEILLEUR BUTEUR :
Gerd MULLER (R.F.A.) : 10 buts
MEILLEURE ATTAQUE :
BRESIL : 19 buts pour 6 matchs - 3,17
buts/match
NOMBRE DE BUTS :
95 buts pour 32 matchs soit 2,97 buts/match
Nota : La demi-finale ITALIE-R.F.A. est considérée
comme l'un des plus 10 plus grands matchs de l'histoire du football !!!
PELE gagne sa 3ème Coupe du Monde (record inégalable ???).
Zagallo gagne également son 3ème Mondial : 2 en tant que joueur,
1 en tant qu'entraîneur.
Pelé,
le seul, l'unique. Triple Champion du Monde.
Notre maître à
tous.
© COPYRIGHT - Juin 2001 -
- Tous
droits réservés